Le décrochage scolaire : une brève explication
De nos jours, dire qu’une excellente éducation est d’une importance capitale est un euphémisme. En effet, il s’agit réellement d’un atout indéniable dont il faut disposer dans sa poche afin de constituer un avenir plus prospère. Cela ne consiste pas uniquement à apprendre à lire et à écrire, mais aussi à tirer profit des compétences nouvellement acquises pour améliorer le quotidien. Ce faisant, il serait probablement plus facile pour les jeunes de bénéficier d’une certaine indépendance qui peut les être utile tout au long de leur vie.
D’autant qu’aujourd’hui, les critères de sélection mis en place par les recruteurs sont de plus en plus exigeants. Il faut ainsi (au pire) être titulaire d’un diplôme de fin d’études secondaires — à savoir le baccalauréat — avant de quitter les bancs de l’école. Dans la pratique cependant, le chemin vers la réussite se révèle malheureusement plus compliqué. Et pour cause, le décrochage scolaire fait encore partie des problèmes majeurs auxquels l’Éducation nationale doit se confronter. Par définition simple, ce terme désigne tout enfant en âge d’aller à l’école qui — pour une raison quelconque — abandonne ses études avant d’avoir complété sa formation. À titre indicatif, l’Instruction obligatoire concerne les jeunes de 3 à 16 ans révolus en France, aux termes de l’article 11 de la loi Pour une École de la confiance.
Quoi qu’il en soit, le choix de l’établissement scolaire revient aux parents, que ce soit une institution publique ou privée. Toutefois, cela ne signifie pas que tous les enfants qui ne viennent pas à l’école sont automatiquement des décrocheurs. En effet, il est tout à fait possible pour vous d’opter pour un enseignement à la maison, si vous disposez des compétences et du savoir-faire nécessaires pour ce faire. Après tout, il ne s’agit pas là d’un cas d’abandon, mais d’un choix d’éducation différent. 25 000 enfants (soit 0,3 % de la population scolaire) suivraient d’ailleurs leur formation à domicile.
Les raisons qui motivent les parents à suivre cette direction peuvent être aussi nombreuses que diverses. Dans la plupart des cas néanmoins, il s’agit d’un manque de confiance que ce soit envers le système en vigueur, l’environnement scolaire ou encore les compétences des enseignants. Il existe également ceux qui ont pris cette décision à cause de leur conviction religieuse. De même, un jeune de 14 ans a la possibilité d’opter pour une voie plus « controversée » en choisissant de se professionnaliser dans un domaine spécifique s’il le souhaite. Cette démarche lui permet d’entrer dans le monde actif bien plus rapidement. En résumé, on parle de décrochage scolaire uniquement lorsqu’il y a une absence totale de formation.
La politique de l’Éducation nationale face au décrochage scolaire
Lutter contre le décrochage est devenu l’une des principales préoccupations de l’Éducation nationale. Ce secteur a d’ailleurs connu de nombreuses réformes au cours de ces dernières années. En fin de compte, il ne s’agit pas seulement d’un enjeu personnel qui peut potentiellement porter préjudice aux élèves, mais aussi de l’avenir de la Nation. À cet égard, l’ancien président de la République François Hollande s’est notamment mis au défi de réduire à la moitié le nombre d’élèves qui quittent les bancs de l’école sans avoir obtenu leur diplôme.
C’est sous son gouvernement que le plan d’action « Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire » a été élaboré. Les objectifs de ce programme se concentraient principalement sur la réconciliation des élèves avec le système éducatif. Certaines stratégies efficaces consistaient à renforcer les rôles des conseillers d’orientation psychologues qui sont plus à même d’accompagner les apprenants dans leurs questionnements. Les services de ces professionnels s’avèrent souvent cruciaux dans le cadre de la prévention contre l’échec scolaire.
En 2015, un dispositif de soutien intitulé « Parcours aménagé de la formation initiale » a également vu le jour. Le ministère de l’Éducation nationale a voulu mettre un point d’honneur de fournir aux jeunes de 15 à 19 ans en risque de décrochage de prendre une pause dans leur parcours éducatif le temps de respirer un peu. Durant cette période, des activités extrascolaires telles que le stage en entreprise ou le service civique leur sont entre autres proposés. En outre, il y a de fortes chances que les enfants réussissent mieux à l’école lorsque leurs parents jouent un rôle actif dans l’expérience académique. C’est pourquoi cette initiative encourageait aussi l’implication de ces derniers. Il en est de même pour la sensibilisation des professeurs aux signes précurseurs afin d’intervenir le plus tôt possible.
L’absentéisme fréquent constitue par exemple l’un d’entre eux. D’après les statistiques, 5 % des élèves présenteraient des absences injustifiées. Ce taux grimperait même jusqu’à 15 % dans certains établissements. Certaines conditions comme une mauvaise relation élève-enseignant ou les difficultés scolaires à répétition peuvent être à l’origine de ce constat alarmant. Aussi, les déficiences psychiques dont souffrent certains enfants font d’eux l’objet des moqueries de leurs pairs en classe. Malgré les efforts apportés jusqu’à présent, l’Éducation nationale rencontre encore de nombreuses adversités qui l’empêchent d’atteindre ses objectifs. En effet, bien que les résultats soient encourageants, 100 000 jeunes seraient toujours concernés par ce problème chaque année dans l’Hexagone.
Comment les cours particuliers peuvent-ils remédier à cette situation ?
Il va sans dire que sortir du système avant d’avoir acquis les compétences et les connaissances nécessaires ne permet généralement pas de devenir des membres actifs et productifs de la société. Alors qu’une collaboration entre tous les professionnels de l’éducation est primordiale afin de diminuer le taux de décrochage scolaire, il convient d’apporter une aide plus individualisée aux moins performants pour traiter le problème à la source. C’est justement là que l’intervention d’un professeur particulier à domicile peut s’avérer avantageuse.
En réalité, changer d’environnement de travail en choisissant le confort de la maison ou tout autre lieu apaisant encourage souvent les enfants à se détendre. Ils sont ainsi plus susceptibles de s’ouvrir et de partager ce qui les dérange. À travers ces discussions, le coach scolaire serait en mesure d’identifier la cause réelle des notes en baisse. Il travaillera également sur le développement de la confiance en soi que ces jeunes peuvent avoir perdue. Lorsque ceux-ci accumulent les retards, ils sont effectivement tentés d’abandonner l’école parce qu’ils se sentent désespérés et pensent à tort qu’ils ne disposent tout simplement pas des capacités requis pour réussir.
Or, avec l’approche pédagogique et la méthodologie d’enseignement appropriées, il deviendrait plus facile pour eux d’atteindre leurs objectifs. Les séances de révisions régulières peuvent par exemple leur fournir l’opportunité d’éclaircir tous les points mal compris en classe. Quant aux sessions d’aide aux devoirs, elles offrent la possibilité d’améliorer les compétences techniques en matière de gestion du temps et des manuels. C’est également l’occasion parfaite d’établir un meilleur système d’organisation pour ne plus se perdre entre les différentes matières. De même, des cours particuliers ponctuels — comme les stages intensifs — peuvent être mis en place pour se focaliser davantage sur la préparation des examens ou pour se remettre à niveau dans un domaine spécifique.
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