« Un esprit sain dans un corps sain », recommandait Juvénal. Si ce précepte montre que les romains avaient déjà conscience de l’importance de l’exercice physique, il témoigne surtout de l’interaction entre l’activité intellectuelle et le corps. D’où la nécessité de bichonner ce dernier.
Des effets bénéfiques sur la santé et le bien-être
Entre un devoir de physique à finir et un footing, ou la sortie mensuelle au cinéma et un match de tennis, le choix peut être cornélien. Surtout quand on fait des études supérieures, ou même lorsque l’on est au lycée. Mais décerne-t-on au sport tous les lauriers qui lui sont dus?
Beaucoup d’études ont été menées pour en montrer les bienfaits. Comme l’affirme le site du ministère de la santé, « la pratique d’une activité sportive, même d’intensité modérée, diminue la mortalité et augmente la qualité de vie ». Nous vivons dans une société qui se meut de moins en moins, et les dépenses énergétiques d’aujourd’hui liées à la vie professionnelle ainsi que les déplacements quotidiens ne sont plus aussi importante et suffisantes qu’autrefois. De plus, l’internet, les jeux vidéos, le numérique et les divertissements tendent de plus en plus à la passivité.
Alors bougeons ! L’activité physique possède de nombreuses vertus. Même à court terme, une bonne condition physique facilite la vie quotidienne. Le sport, c’est bon à tous les niveaux, et c’est prouvé : il agit contre le stress, l’anxiété et la dépression, entre-autres. C’est donc aussi le bien-être émotionnel, en plus du bien-être physique, qui est en jeu. Autre corde à son arc : il améliore le sommeil. En effet, avant tous les autres bienfaits induits par l’activité physique en général, cette activité nous défoule et nous fatigue. Donc penser qu’on perd une heure en faisant du sport est un mauvais calcul : se coucher stressé.e fera perdre davantage de temps à attendre le marchand de sable.
Du plaisir…
Eh oui, contrairement à une croyance commune à beaucoup d’ennemi.e.s du sport, le sport procure une sensation de plaisir. Pendant que nous pratiquons une activité physique, une réaction endogène s’actionne : la libération d’endorphines. Celles-ci sont autrement appelées les « hormones du bonheur ». L’activité des neurones nous fait ressentir l’exercice physique comme une récompense et donc un plaisir. Cette sensation de bien-être n’est pas sans conséquence sur notre capacité de travail.
… à la motivation !
En procurant du plaisir, le sport active dans notre cerveau les circuits de la motivation. Cette activité permet notamment de mieux connaître son corps et de gagner en assurance. Pour résumer, après une bonne séance d’exercice, on a une meilleure perception de soi. Gagner en endurance, en puissance musculaire, se sentir plus fort : voilà les résultats concrets ! Napoléon, lorsqu’il montait sur son cheval à la fin de ses journée, disait qu’il allait se « défatiguer », tandis qu’un de nos anciens présidents de la République avait de son côté un coach personnel. Si ces hommes (et bien d’autres) aux emplois du temps surchargés ménageaient du temps au sport, c’est bien que cette activité est indispensable pour s’investir à fonds dans tout travail.
« Tout est poison, rien n’est poison, le poison c’est la dose »…
A en croire l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé d’avoir au moins 30 minutes d’exercice par jour. Mais bien sûr une activité régulière une fois par semaine d’au moins une heure est tout à fait convenable. Il faut cependant faire attention à l’abus ! La pratique d’une activité physique peut augmenter le risque de lésions (fracture, luxation, entorse, tendinite) et le sport peut aussi devenir une addiction (chez 4% des personnes pratiquant une activité sportive intense).
Alors voilà les conseils Clevermate pour trouver le juste équilibre :
- Définir en amont le programme qui convient le mieux à ta condition physique
- S’étirer avant et après l’effort pour éviter crampes, élongations et claquages
- Privilégier l’à-fond plutôt que l’à-coup
- Ne pas négliger la douleur : elle est un message d’alerte
- Alterner phases d’accélérations et périodes plus lentes : cela améliore la performance et diminue la douleur ressentie
Quel sport pratiquer docteur ?
A vous de piocher parmi les nombreux choix possibles ! Selon l’Inserm (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale), les activités les plus populaires sont la marche, la natation, le vélo, les jeux de boule, les activités gymniques et les sports d’hiver. Pour les petits budgets, il existe un sport qui ne vous coûtera rien financièrement : le footing.
Pour finir, l’alimentation joue également un grand rôle dans l’amélioration des performances. La nourriture n’a pas besoin d’être très différente du régime habituel, elle doit surtout être ingérée en plus grande quantité, et ce au moment adéquat. Veiller à recomposer les pertes en eau et en sels minéraux pendant la transpiration. Les glucides sont les carburants de base du muscle (pâtes, pommes de terre) et doivent être absorbés quelques heures avant l’effort.
Alors pour être bien dans vos baskets, vous n’avez plus qu’à les enfiler !