Travailler à plusieurs, une bonne idée ?

Rare jusqu’en première, le travail en groupe devient obligatoire cette année-là pour la réalisation des fameux TPE (Travaux Personnels Encadrés). Il s’affirme de plus en plus en avançant dans les études supérieures et ce, quelque soit la filière choisie. Si étudier de manière solitaire reste le socle du travail scolaire même durant les études supérieures, travailler à plusieurs présente souvent de nombreux avantages dont il est dommage de se priver.

Clevermate vous présente les avantages du travail de groupe : [ultimate-faqs post_count=’1′ ]

- Gain de temps grâce au partage des tâches, tant pour la réalisation de travaux à rendre que des préparations de révision (fichage de cours).
- Enrichissement des travaux à rendre. Nous découvrons rarement seul toutes les perspectives d’un sujet. Il est fréquent que les autres membres du groupe décèlent des points qui nous ont échappés et que nous aurions manqués s’ils ne nous les avaient pas fait remarquer.
- Mode de travail incontournable en entreprise. La grande majorité des entreprises, pour ne pas dire la totalité fonctionnent sur le travail en groupe. Pourtant, cette faculté à travailler avec ses congénères n’est pas innée et mérite d’être pratiquée. Autant commencer dès les études.

- Aide dans les matières où nous avons des difficultés. Plus informel et plus direct, l’échange de savoirs entre élèves permet une compréhension plus complète des enseignements ; là où les explications du professeur ne paraîtront pas claires, celles d’un étudiant de votre âge le seront beaucoup plus.

Entraînement à la prise de parole. Elément essentiel de la réussite aux examens et omniprésente en entreprise, la prise de parole en public est pour beaucoup génératrice de stress. Si c’est votre cas également, alors n’hésitez plus et lancez-vous avec vos camarades ! Le travail de groupe est une occasion idéale pour se préparer aux oraux du BAC et des concours.

TRAVAILLER À PLUSIEURS : MODE D’EMPLOI

1. Constituez une team

[ultimate-faqs post_count=’1′ ]Pour les révisions précédant l’examen que vous préparez, l’idéal est de pouvoir se constituer un groupe de travail stable avec lequel vous allez bûcher jusqu’à la date fatidique. Pour cela, faites autour de vous une sélection draconienne des personnes que vous estimez studieuses et motivées. S’entourer de ses meilleurs amis n’est pas toujours la meilleure solution : si vous avez du mal à vous concentrer, préférez les voir pendant vos moments de repos.

Par ailleurs, la diversité des profils au sein de votre groupe n’est pas forcément synonyme de perte de temps du moment que le niveau général est globalement homogène. Par exemple, une personne ayant des facilités en philosophie peut expliquer à une autre comment faire un bon plan de dissertation et inversement la seconde peut lui rappeler comment une intégrale se calcule. Veillez surtout à ce qu’il n’y ai aucune matière où tous les membres rencontrent des difficultés, ou du moins aucune avec un coefficient important. Les facteurs les plus importants restent le sérieux des membres du groupe et leur motivation.

2. Définissez des objectifs et un calendrier

[ultimate-faqs post_count=’1′ ]Une fois votre groupe constitué, planifiez clairement et dès le début vos objectifs et un calendrier (réaliste !) qui vous permettra de les atteindre. N’hésitez pas à créer votre planning sur logiciel ou sur feuille papier pour avoir un visuel et mieux vous rendre du temps qui passe. Finalement, deux situations sont particulièrement propices au travail à plusieurs : la période de préparation aux examens et les travaux de groupe. Pour un examen d’histoire-géographie par exemple, définissez un objectif de leçons à maîtriser par jour !

3. Appliquez-vous quelques règles

Limiter le nombre de personnes dans le groupe : 4-5 personnes maximum. Plus est trop souvent synonyme de perte de temps et de difficulté d’organisation, notamment pour faire coïncider les disponibilités de chacun ou pour veiller à garder le calme durant les séances.
Définir vos objectifs à atteindre au début de chaque séance pour ne pas vous disperser. Il est très facile de s’égarer parce que “J’ai juste une question sur cet exercice de maths” ou “Tu peux rapidement m’expliquer ce cours de philo ?”. Soyez rigoureux là-dessus ! Si vous avez des choses à revoir en histoire mais que vos révisions de la séance se concentrent sur la SVT, noter sur un post-it (pour ne pas oublier), glisser-le dans votre cahier et revenez-y lorsque le moment sera dédié à la matière.
Eviter les groupes trop hétérogènes. Ceux qui ont le plus de facilités risquent de passer leur temps à expliquer à ceux en difficultés des notions que ces derniers n’ont pas compris, et ceux en difficultés risquent de ne pas se sentir à leur place et de se démoralisés. En bref, les groupes trop déséquilibrés en terme d’appétences des cours amènent à beaucoup déconvenues pour tous leurs membres.
Respecter les règles de bon sens. Eteindre son téléphone ou le mettre en mode avion pour éviter de se disperser soi-même et les autres avec les notifications, SMS ou Snapchat. Les pauses pour s’aérer l’esprit sont très bénéfiques, à condition de ne pas en abuser et de ne pas aller sur les réseaux sociaux ! De même, un lieu calme est à privilégier pour travailler au calme. Si vous n’aimez pas travailler chez vous, les médiathèques (lieux studieux par excellence) mettent de plus en plus souvent à la disposition des étudiants des salles réservées au travail de groupe. Autre avantage, vous aurez à disposition des ressources documentaires (dictionnaires de langue, livre d’histoire, etc).
Pour les groupes très motivés, nommer un leader de groupe pour chaque séance chargé de faire en sorte que le groupe avance peut être un bon moyen de s’assurer que les objectifs fixés soient atteints.

Quelques indices que votre groupe fonctionne efficacement…

L’ambiance est détendue et agréable entre tous les membres tout en étant studieuse.
Les membres acceptent les critiques constructives sur leur travail et le groupe progresse avec les remises en question de chacun des membres.
Vous prenez vos décisions par consensus et une personne n’a pas le monopole du rôle de décideur.
Vous atteignez les objectifs que vous vous êtes fixés pour chaque séance.

[ultimate-faqs post_count=’1′ ]Si tel n’est pas le cas, deux solutions s’offrent à vous en fonction de la situation. Si les membres du groupe travaillent sérieusement et le problème vient clairement d’un ou deux membres du groupe, et que ces derniers n’évoluent pas suite à vos remarques, leur exclusion du groupe réglera la situation facilement. En revanche, si le groupe ne fonctionne pas parce que les membres ne s’entendent fondamentalement pas ou qu’il y a un « combat des chefs » (deux personnes essaient de monopoliser la direction du groupe) alors le groupe doit se séparer. Il peut également s’agir d’un autre problème, mais dans tous les cas il y a une solution.

Clevermate vous souhaite de bonnes sessions de travail à plusieurs !

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