L’importance du niveau scolaire dans le choix d’un professeur particulier à domicile

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Comment déterminer le niveau de votre enfant ?

Pour les parents, engager un professeur à domicile pour promouvoir le progrès de leurs enfants à l’école revient presque à reconnaître leur incapacité à remplir efficacement leur rôle. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un grand nombre d’entre eux hésitent à sauter le pas. Cependant, cela ne peut être plus éloigné de la vérité. En effet, solliciter une aide extérieure lorsque les élèves accumulent les retards en classe n’est jamais une mauvaise idée. L’appui d’un professionnel aguerri constitue même un indispensable dans la mesure où ce dernier est plus à même d’apporter l’assistance requise dont ils peuvent avoir besoin pour remonter leur moyenne générale.

Par ailleurs, la mission d’un coach scolaire individuel ne se limite pas uniquement à l’amélioration des notes. Bien que les séances de tutorat se concentrent souvent aux aides aux devoirs, à la révision quotidienne ou hebdomadaire des leçons vues à l’école ou à la préparation des examens importants, un pédagogue qualifié consacrera également une grande partie de ses cours pour favoriser le développement de la confiance en soi de son jeune apprenant. Après tout, il s’agit d’un atout indéniable dont il faut disposer pour avoir du succès sur le chemin de la réussite.

D’autant que de nos jours, les cours particuliers s’adressent à tous les niveaux d’élèves. Afin d’assurer l’efficacité de soutien scolaire fourni, il convient évidemment de définir au préalable celui de votre enfant. La façon la plus simple pour ce faire est de vous référer à son degré d’éducation à l’heure actuelle. Peut-être qu’il est encore à l’école primaire, au collège, au lycée ou qu’il poursuit déjà ses études à l’université. Il existe même quelques coachs scolaires sur le marché qui se sont spécialisent dans le domaine de la petite enfance et dispensent exclusivement des cours particuliers aux élèves de la maternelle pour stimuler leur éveil intellectuel dès le plus jeune âge.

Pareillement, vous pouvez vous inspirer du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour juger des compétences linguistiques de votre chérubin à l’oral comme à l’écrit. À savoir, A1 (niveau introductif ou de découverte), A2 (niveau intermédiaire ou usuel), B1 (niveau seuil), B2 (niveau avancé ou indépendant), C1 (niveau autonome) et C2 (niveau maîtrise). En ce qui concerne les autres disciplines, vous avez la possibilité de vous reporter à l’échelle d’évaluation traditionnelle allant de débutant à expert.

Quel est l’intérêt de prendre en compte ce facteur ?

L’industrie du tutorat gagne continuellement de terrain ces quelques dernières années. Rien qu’en France, un million d’élèves participeraient à des séances d’aide aux devoirs et consommeraient pas moins de 40 millions d’heures de cours par an selon les chiffres du Centre d’analyse stratégique. Il semblerait que ce recours est désormais devenu une chose essentielle par les temps qui courent. Les enfants ont effectivement besoin d’une aide supplémentaire qui leur fournira l’occasion de combler leurs lacunes de connaissances et de se faire guider tout au long de leur parcours éducatif.

Le coach scolaire joue ainsi un rôle important dans le processus de leur développement et de leur apprentissage. Encore faut-il sélectionner le meilleur ! Pour ce faire, prendre en considération le niveau de compétences réel de votre enfant reste une priorité. Et pour cause, c’est ce qui vous permettra dans un premier temps de dresser une liste des qualités que vous devriez rechercher chez l’accompagnateur scolaire. En effet, la classe où celui-ci se trouve actuellement donne d’ores et déjà une indication à son professeur particulier sur le contenu et le programme à aborder lors des entrevues individuelles.

La plupart du temps, les pédagogues spécifient d’emblée leurs cibles dans leur annonce, que ce soient les écoliers, les collégiens, les lycéens, les étudiants ou même les apprenants adultes. Au premier abord, cela peut sembler d’intérêt secondaire et probablement peu utile de s’attarder sur cela. Cependant, c’est ce qui vous octroiera la possibilité de déterminer les qualifications requises pour accompagner efficacement votre enfant vers la réussite scolaire. Pour un élève en primaire par exemple, être titulaire d’un Master dans un quelconque domaine d’études n’est peut-être pas nécessaire. En revanche, un CAP (Certificat d’Aptitude professionnelle) de la petite enfance pourrait mieux convenir. Il en est de même pour un universitaire qui prépare un partiel important. Idéalement, un tuteur diplômé dans la même filière qu’il approfondit serait sans doute plus à même de lui porter assistance.

En quoi définir ce niveau peut-il servir au tuteur ?

Avant de se lancer dans la quête d’un tuteur à domicile, il est donc crucial de connaître son niveau et de l’utiliser pour évaluer les critères essentiels à prévaloir. Dans tous les cas, il faut faire preuve d’objectivité lors de cette étape. Vient ensuite la question fatidique : en quoi spécifier ce niveau serait-il bénéfique pour le professeur particulier ? En premier lieu, c’est ce qui va lui permettre d’adapter la méthodologie de travail qu’il appliquera. Pour une initiation en informatique par exemple, les leçons théoriques accapareront certainement une grande partie du temps alloué afin de se familiariser avec les connaissances de base. En règle générale, quelques séances suffisent pour passer au niveau supérieur.

Pour un élève de niveau intermédiaire, intégrer au cours des exercices pratiques s’imposera. Quant à celui qui maîtrise déjà les notions fondamentales, les cours se dirigeront sans doute dans l’approfondissement d’un logiciel spécifique tel que les produits Adobe. Par ailleurs, le professeur particulier sera ainsi en mesure de personnaliser son approche pédagogique en fonction de la tranche d’âge de son jeune apprenant. Bien évidemment, le sur mesure est de rigueur lorsqu’on parle d’accompagnement scolaire en tête-en-tête. Aucun technique d’enseignement n’est donc standardisé. Néanmoins, grâce aux expériences que ce professionnel de l’éducation a acquises depuis des années, il dispose d’une idée bien précise sur la méthode qui marche le mieux pour un profil d’apprentissage bien distinct.

Les jeux interactifs conviennent notamment mieux quand il s’agit d’un élève de primaire, tandis que baser le déroulement des cours sur l’écoute active correspondrait plus aux adolescents. Quoi qu’il en soit, les tuteurs consacreront généralement la première rencontre aux discussions afin de cerner la personnalité ainsi que les objectifs individuels de leurs jeunes apprenants. Il en est de même pour la nature de la matière enseignée. Pour l’approfondissement d’une langue étrangère par exemple, dédier une partie des cours au perfectionnement de l’oral s’avère indispensable. Ce qui n’est pas nécessairement le cas pour les sciences où inclure des expériences amusantes se révèle être plus utile afin d’expliquer les concepts difficiles de manière plus compréhensible.

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